Cyclo Randonneur Briviste

1988

Les activités marquantes de l’année 1988

  • 16 janvier : loto Château de Lacan – 420 cartons vendus pour un bénéfice net de 7 574 F
  • 21 janvier : sortie ski à Picherande (63)
  • 1er mai : « Randonnée du Bas Limousin » départ place de la Guierle à Brive – 122 participants
  • 28 et 29 mai : « Randonnée des Lacs » Narbonne – Laouzas – Narbonne – 20 participants du club dont 3 féminines. Coupe du 3e club le mieux représenté
  • 19 juin : « Randonnée des Monédières » A.C.M La Marque Tulle, 150 km – 9 participants du C.R. Briviste
  • 25 et 26 juin : « Randonnée des Barrages » Club Vélocio Gaillard, 12 participants du C.R. Briviste
  • 24 juillet « Ronde du Cantal » Vélo Club Aurillac 150 km – 7 participants du C.R. Briviste
  • 31 juillet au 6 août : « Tour des Dolomites » à Bolzano en Italie – 7 participants du club, seuls français

Randonnée des lacs

28 et 29 mai 1988

Organisée par l’ASPTT Narbonne

Récit de Pierre Coste

Narbonne-Laousas, 165 km, 4 cols, 2 075 m de dénivelé. Laousas-Narbonne, 155 km, 11 cols, 1 339 m de dénivelé.   Vendredi soir, plaine des jeux de Tujac, minuit, l’heure du rassemblement des 20 cyclos du C.R.B. Vélos bien emballés et rangés, nous quittons Brive à minuit et demi. Isabelle nous adresse quelques mots de bienvenue à bord du car. Nous serons conduits en douceur jusqu’à Narbonne que nous atteignons aux environs de 6 heures du matin.  

Face au palais des sports, commence une légère animation.

Sans se concerter nous commencerons tous par un petit déjeuner. Chacun ensuite s’occupera des formalités d’usage (cartes de routes, rangement des bagages) pour enfin enfourcher nos machines. Il est à peu près 7 heures lorsque nous quittons Narbonne sous un ciel dégagé et au milieu d’amis cyclos venant d’un peu partout (l’accent du midi domine largement) avec lesquels nous pouvons nouer des conversations tout au long de ces deux journées, lorsque la pente le permettra bien entendu. Direction nord, nord- ouest vers Saint-Pons. Très vite nous sommes plongés au cœur du Minervois, qui nous offre ses coteaux lumineux et ses vignes. Nos mollets encore tout frais du col de Landure (hauteur de 146 m) première du jour. Puis c’est la vue superbe de Minerve dressant sa proue héroïque de ruines et de rocs. La route serpente sur un terrain calcaire coupé de canyons dont celui de la Cesse. Cela me rappelle par certains côtés l’ambiance tant par les couleurs, l’éclairage, l’atmosphère et la végétation, des paysages du Haut Aragon en Espagne, mais en plus petit.  

Trois heures que nous roulons.

Aussi le ravitaillement qui nous tend les bras à Villeneuve (65 km) est le bienvenu au milieu d’une foule de cyclos agglutinés autour de tables bien garnies en solide et liquide. C’est l’occasion d’opérer un premier rassemblement et d’attaquer avant l’heure le plat de résistance du jour. Il est là proche et éloigné à la fois de nous. Le Pic de Nore qui avec ses 1 211 m constitue en même temps le sommet de la Montagne Noire et le point culminant de la randonnée.   Mais ce matin rien ne résistera à nos efforts. Le relais de télévision installé sur le Pic se rapproche de plus en plus. Il est à peu près 11 heures lorsque nous parvenons au sommet. La vaste vue s’étend des Monts de Lacaune aux Corbières et aux Pyrénées et du Sidobre castrais à l’horizon marin. Mais l’heure n’est pas à la contemplation. La fraicheur, le vent froid incitent chacun de nous à prendre le chemin de la descente, rapide et longue de près de 20 kilomètres qui nous mènera à Mazamet, capitale de délainage depuis le 18e siècle.  

C’est l’heure du déjeuner.

Sous le vaste gymnase de la ville nous récupérerons des forces avant d’attaquer la seconde partie de la journée. Mais quel meilleur digestif pour, après un bon repas, se remettre dans l’ambiance d’une bonne ascension bien sûr. Ce deuxième col moins sévère chemine au milieu d’un paysage bien différent. Ici dans la Montagne Noire nous avons retrouvé un climat et une végétation Atlantique, mais le poids des kilomètres est là. C’est le 135e km du jour. Voici enfin l’apparition du premier lac, celui du Laouzas, une dernière montée et nous découvrons l’entrée du village de vacances PTT où nous somme chaleureusement accueillis.   Chacun prendra possession de ses bagages et de ses appartements. Installation, douche, et nous retrouvons tous ensemble l’immense salle à manger où nous sera servi un dîner pantagruélique. Mais tant mieux, c’est soir de fêtes. Les plus pressés, (il y en a quelques-uns dans la salle) n’achèveront pas le dessert pour prendre vite place devant la télé qui ce soir, retransmet la finale Agen Tarbes. Le lever du jour nous réserve un ciel couvert et une pluie fine. L’appétit ne sera pas troublé pour autant, et c’est tambour battant que nous avalerons les 30 premiers kilomètres (avec une belle descente de 12 km, il faut l’avouer).  

Rapide ravitaillement à Saint-Gervais, avant d’aborder les grandes difficultés du jour.

La pluie a cessé, mais le vent lui, ne nous lâche pas. Il aura même la cruauté de souffler de face tout au long des 10 cols que nous allons franchir durant cette matinée. Dommage, nous nous serions bien passés de cette attention. Nous voici maintenant au cœur du massif de l’Espinousse dont nous venons frôler le sommet (1 124 m) et tout proche du Caroux bien connu des varappeurs. Chacun suivra son rythme pour parvenir au sommet de l’avant dernier col de la journée, le col du Cabaretou (941 m) et plonger en suivant sur Saint-Pons de Thomières où les organisateurs ont installé le self sous les platanes du village. Après nos efforts, le vent nous refroidit rapidement. Les chants et danses du groupe folklorique « Lou Castagnaires Dal Sournal (Les Chataigneurs du Sournal), si mes notions de langue d’Oc sont bonnes ne parviendront pas à nous réchauffer. Aussi dès la fin du repas nous reprendrons sans tarder la route pour affronter le dernier obstacle de la randonnée, le col de St-Colombe qui lui nous offre une température plus clémente. Il reste 50 km, c’est le retour vers les terres sèches du Minervois avec cette fois l’aide de la descente et Éole qui maintenant souffle dans le bon sens et nous donne des ailes. Nous prendrons tout de même le temps d’admirer bateaux de plaisance et péniches qui, ce dimanche, naviguent sur le canal du Midi et le canal de la Robine.  

C’est fini, nous traversons à nouveau la capitale Narbonnaise.

Le car est au rendez- vous, douche bienfaisante, remise des récompenses, verre de l’amitié. Fatigués, mais heureux de notre périple, nous prendrons le chemin du retour. Bien calés, bercés par le car piloté de main de maître, nous arriverons à Brive vers minuit. Bravo à nos trois équipières cyclotes « Suzanne, Olga et Christine » qui reçurent chacune une rose à l’arrivée.  

Voilà la randonnée des Lacs 88 est terminée.

Vivement la randonnée de la Vallée de l’Aude « Carcassonne Font-Romeu » qui aura lieu en 89.

Randonnée des Monédières

Ravitaillement au Suc au May, sommet des Monédières
Ravitaillement au Suc au May, sommet des Monédières

Randonnée des Barrages

Randonnée des barrages, les parcours

1re journée : 173 km

Brive – Collonges-la-Rouge – Meyssac – Marcillac-la-Croze – Le Colombier – Brivezac – Bassignac-le-Bas – La Chapelle Saint-Géraud – Sexcles – Barrage de Hautefage – Hautefage – Meilhac – Saint-Privat – Auriac – Barrage de l’Aigle – La Besse – Pont de Saint-Projet – Sérandon – Champagnac – Barrage de Bort-les-Orgues – Château de Val – Lanobre – Bort-les-Orgues

2e journée : 161 km

Bort-les-Orgues – Sarrou – Saint-Julien (site de St-Nazaire) – Roche le Peyroux – Liginiac – Barrage de Marèges – Barrage de la Triouzoune – Neuvic – Latronche – Soursac – Viaduc des Rochers Noirs – Lapleau – Saint-Merd de Lapleau – Pont du Chambon – Bassignac le Haut – Darazac – Barrage de la Glane – Barrage du Chastang – Barrage d’Argentat – Argentat – Forgès – La Méchaussie – Le Chastang – Aubazine – Brive

Ronde du Cantal

Ravitaillement « frileux » au Pas de Peyrol
Ravitaillement « frileux » au Pas de Peyrol

Tour des Dolomites

En 1988 le port du casque est obligatoire en Italie
En 1988 le port du casque est obligatoire en Italie
Seul club français, le C.R. Briviste est récompensé
Seul club français, le C.R. Briviste est récompensé

Sorties dominicales

Moyenne d’âge du club : 38 ans !

Le kilométrage de ces sorties pour les mois de juin, juillet, août et septembre ne comportaient pas moins de 97 à 105 km ! (En rapport avec la moyenne d’âge ?)

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