Cyclo Randonneur Briviste

1985

Les activités marquantes de l’année 1985

  • 13 janvier : 3e journée club ski de fond à Picherande (63) – 22 participants
  • 3 mars : 1re sortie d’ouverture des clubs Corréziens – 25 participants du club
  • 14 avril : Brevet Audax et Brevet fédéral 100 km à Saint-Pantaléon : 25 participants du club
  • 1er mai : 4e « Randonnée du Bas Limousin » – Départ et arrivée salle Georges Brassens, 157 participants, avec un grand soleil !
  • 16 mai « Flèche Malemortoise » – 28 participants du club (coupe de la Ville de Malemort)
  • 26 et 27 mai : « Randonnée au Parc des Volcans » organisation interne, essai de la future randonnée sur 2 jours, départ de Perpezac-le-Noir hébergement à Velzic le samedi soir – 15 participants du club
  • 1er et 2 juin : 3e participation à la « Randonnée de la Vallée de l’Aude » Carcassonne – Font Romeu – 60 corréziens dont 31 du C.R.Briviste (déplacement en car)
  • Fin juin : Thonon– Antibes – « Randonnée Léman Côte d’Azur » 740 km, 43 cols (1 8147 m de dénivelé), effectuée par Jean-Yves Nardin et Jean-Louis Vennat
Tracé de la randonnée alpine Thonon-Antibes
Tracé de la randonnée alpine Thonon-Antibes
Le groupe du C.R.Briviste lors de la randonnée de la Vallée de l’Aude "Carcassonne – Font Romeu "
Le groupe du C.R.Briviste lors de la randonnée de la Vallée de l’Aude "Carcassonne – Font Romeu "

C’est paru dans les bulletins mensuels de l’année

À la suite de la randonnée au Parc des Volcans
(les 26 & 27 mai)

Il est toujours difficile d’organiser une randonnée cyclotouriste, surtout lorsque celle-ci se déroule sur plusieurs jours. Beaucoup, de plus, ignorent les heures de préparation qu’il faut y consacrer et les angoisses des jours qui précèdent la sortie.
C’est pourquoi, je viens ici féliciter Christian Verlhac et tous ceux qui, avec lui, ont contribué à la réussite de ces deux journées passées sur les routes « pentues » du Cantal et des Gorges de la Dordogne. En particulier les personnes chargées d’assurer le ravitaillement en cours de route et qui se sont dévouées avec discrétion et efficacité tout au long du parcours.
Il faut aussi féliciter tous les cyclos qui ont su, au fil des kilomètres, former un groupe de copains. C’est tout cela qui fait que l’on oublie vite tous les moments difficiles et tous ces petits ennuis qui, s’il n’y a pas la bonne humeur, finissent par laisser de mauvais souvenirs. Au contraire, au cours de ces deux jours tout s’arrangeait de la meilleure des façons. Même la pluie que nous avons eu pendant toute la montée du Puy Mary et plus tard le froid dans la descente vers Salers, ont été effacés grâce à l’accueil du propriétaire du café à Salers, qui nous permit de changer nos vêtements gorgés d’eau.

J’ai une pensée aussi pour Anne-Marie avec qui j’ai fait l’ascension du Puy Mary et une partie du parcours et dont je garde le bon souvenir de sa gentillesse et de sa bonne humeur.
Michel Géry (au nom des cyclos de la Marque à Tulle)

Suzanne Vennat et Anne-Marie Hequet en cours de ravitaillement
Suzanne Vennat et Anne-Marie Hequet en cours de ravitaillement

Mieux connaître pour mieux aimer
(extrait du compte rendu)
[…]

J’en viens maintenant à un certain 2/3 juin 1983. Je ne vous retracerai pas dans le détail les diverses péripéties de ce Carcassonne – Font-Romeu – Carcassonne, d’autres l’ont déjà fait beaucoup mieux que moi. Vous aurez d’ailleurs tous l’occasion de l’apprécier par vous-même d’ici peu.
Si je m’arrête sur cette date importante, c’est que c’est au cours de cette superbe randonnée que j’ai enfin tout découvert. Mes yeux se sont ouverts sur ces paysages grandioses qui vous transcendent, et mon cœur a été conquis par cette ambiance où jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, handicapés, se côtoient sans jamais penser à mettre en parallèle leurs possibilités physiques, simplement désireux de partager leur plaisir de participer et d’arriver au bout. Que l’on est loin de certaines sorties dominicales…
La pratique du vélo se transforme soudain, sous la baguette magique de la R.V.A, en cyclotourisme. L’enchantement me fit même participer la semaine suivante au Gaston Clément de Chamboulive (150 km). Ce n’était pas les Pyrénées, mais les Monédières ont elles aussi des charmes auxquels il est difficile de ne pas se laisser prendre.
Et c’est ainsi que je me suis trouvée piégée par le virus, bien volontairement d’ailleurs. Depuis, il ne m’a pas quitté et la maladie s’aggravant, en 84 je laisse couler une larme au sommet de mon premier 2000 : Le Tourmalet.
Maintenant, je subis avec résignation les entraînements du dimanche matin pour profiter pleinement des futures randonnées, récompenses suprêmes d’une saison bien remplie.
Marie-Claude Verlhac

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